Platon
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PLATON
(Fiche en cours de réalisation)
Question essentielle :Comment dépasser le relativisme?
Le relativisme : considérer que toutes les valeurs : Bien Mal, Juste, injuste, sont à mettre en relation avec des conditions dont elles dépendent : condition, de temps, de lieu, de société.
Les sophistes, sont à l’époque de Platon des penseurs qui soutiennent que toutes les valeurs sont des conventions sociales.
Protagoras : « L’homme est la mesure de toute chose ».
L’homme mesure peut être l’individu, mais aussi le groupe social.
Hippias : Le beau c’est une belle jeune fille : tout le monde pense ainsi …. ;
Platon considère qu’on ne peut pas bien vivre sur fond de relativisme : l’homme a besoin de valeurs absolues (c’est-à-dire sans lien avec autres choses qu’elles mêmes, donc éternelles universelles, indiscutables (faisant l’accord des esprits) ;
Le dialogue socratique confronte les opinions, essaie d’en montrer le peu de fondement. Socrate fait se contredire ses interlocuteurs, et les mets en contradiction les uns avec les autres ;
mais Socrate affirme qu’il ne sait rien.
Sa sagesse est prise de conscience de son ignorance. Il essaie de mener à des définitions universelles faisant l’accord des esprits, mais les dialogues socratiques sont souvent des échecs.
Ménon : Est-ce que la vertu s’enseigne ?
Qu’est- ce que la vertu ?
La réponse de Platon à la question posée :
C’est la théorie des idées.
L’allégorie de la caverne est une allégorie de la condition humaine.
Dans notre expérience historique tout change et tout devient : les valeurs juste et injustes changent : Athènes est une démocratie, Sparte une oligarchie.
Dans notre expérience individuelle nous avons tendance à définir le Bien et le mal en fonction de ce que nous en dit notre corps. (le bien = le plaisir)
Platon affirme qu’au-delà du monde des apparences, existent des principes éternels et incréés, les Idées que notre intellect peut contempler.
(le philosophie est décrit comme celui qui brise les chaines - chaines de l’opinion, du corps – et contemple les idées.)
Politique
La République décrit une cité juste : le philosophe Roi qui est à sa tête est l’homme qui est le plus capable d’abstraction et qui contemple les Idées : il sait ce qu’est une cité juste ( une cité ordonnées, où ceux qui connaissant commandent)</font>
Art
Le philosophe contemple l’idée de Beauté. </font>
Pour Platon, il y a une essence du beau.
Le Banquet répond à la question : qu’est ce qui peut nous donner l’impulsion qui nous fera nous tourner vers la connaissance ?
Le désir amoureux est cette impulsion : aimer un beau corps et purifier cet amour …
Diotime décrit dans le Banquet une quête initiatique.
Le désir est prise de conscience d’un manque et impulsion à combler ce manque. Nous croyons d’abord qu’un autre être humain pourra nous aider à combler ce manque. Platon répond que nous manquons de vérité.
Pourquoi dit-on que la science de Galilée est d’inspiration platonicienne
</u></font> ? Galilée a remplacé la foi en l’apparence sensible, par la relation mathématique. « Le livre de la nature est écrit en caractères mathématiques »
Platon dans la République fait des mathématiques un moyen pour détourner notre esprit des apparences sensibles. Les mathématiques apprennent à abstraire.